3.18.2009

Jos OLETTA / Francia


Je vis en virtuel sans aucune intrusion
J'observe le réel, sa métamorphose
Les leçons de choses
Apprises à l'école semblent désuètes
Ce qui fait encire tourner la tête
-La couper parfois-
Ce sont les prétextes, les débits de foi
Pour avoir le droit de tourner sa veste
Et vouloir du reste étendre sa loi
Effacer les voix, étouffer l'écho, taire son éclat.
Plus de résonance.
La raison nouée qui jouit du temps
Jamais sous-entend les sons différents
Du grand mouvement des eaux et des bois,
Le murmure lent, le murmure étrange
De la pensée simple,
Son entêtement.

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