3.22.2009

ANUESCA: 28 de Noviembre.VIII Encuentro Nacional de Escritores y Poetas a favor de A.C.A.

VIII Encuentro Nacional de Escritores y Poetas a favor de A.C.A.


ANUESCA, Asociación de Nuevos Escritores de El Campello, y la Universidad de Alicante les invitan a participar en el Octavo Encuentro Nacional de Escritores y Poetas a favor de A.C.A, Asociación Campello . Discapacitados Físicos, que tendrá lugar en la Casa de Cultura de El Campello, Alicante, el 28 de Noviembre de 2009, a las 19 horas.
Si desea participar, y reside en España, mande dos documentos word adjuntos:
1. El primero: con un poema de 14 a 25 versos firmado con seudónimo. Este primer adjunto llevará el nombre del poema seguido del número 1. Por ejemplo: El mar.1.doc.
2. El segundo adjunto: con plica su email, teléfono fijo, un cv de 5 líneas. Este segundo adjunto llevará también el título del poema seguido del número2. Por ejemplo El mar.2.doc
Los documentos serán enviados a: encuentroanuesca@gmail.com. Los poetas que no cumplan con estos requisitos serán descalificados. No se mantendrá correspondencia con los participantes.

Se aceptarán participaciones del 15 de Marzo al 15 de septiembre de 2009, fecha a partir de la cual se entregarán los documentos al comité de selección formado por personas relacionadas con el mundo de las letras. Los miembros de este comité no pertenecerán a ANUESCA.
Los poetas seleccionados serán avisados a partir del 30de Octubre de 2009 y deberán confirmar su participación en el acto.
Recordamos que ANUESCA, asociación sin ánimo de lucro, no se puede hacer cargo de gastos de viaje y alojamiento de los poetas.
Atentamente
La directiva de ANUESCA
PD: La recepción de los poemas se hará únicamente por email

Tres urgencias éticas. V.Corcoba

TRES URGENCIAS ÉTICAS



Como primera urgencia está la vida,

que es el primer verso de amor,

injertado por Dios para vivir.


En el poder vivir está la urgencia

segunda, que nadie puede abortar,

amparad vivir donde hay vida,

es ley de luz que nos permite ver.


De la concepción a la muerte,

es la tercera urgencia ética,

que exige amar sin medida el mundo.


Estas tres urgencias avivan lo que vive:

sólo el amor nos sostiene humanos.


Una vez desabrigados de afectos,

la depreciación de la vida está servida

y los depredadores cazan a los débiles.


Abriguemos de ternura ininterrumpida

lo que no ha de interrumpirse: amar.


Que donde calza el amor calza la vida.

Vida que nadie puede vivir por los demás.

Que los demás tampoco pueden tronchar.

Vida que no es hábito, sino virtud.


En virtud del verbo, ¡dejad la poesía que viva!




Víctor Corcoba Herrero

Festival de poesia en Paris.3ème FESTIVAL international

Festival de Poesia:
http://www.poetesaparis.fr/



3ème FESTIVAL international
de la Poésie à Paris
PROGRAMA 2009
DOMINGO 27 9
Maison des pratiques amateurs
AUDITORIUM 4, Rue Félibien.
75006. Paris
19 h 30 h AGNES SORAL
LLAMADO POETAS DE LA DIVERSIDAD.
AGNÉS SORAL hace su début a sus 16 años en un filme de
Claude Berri al lado de Jean Pierre Marielle. En 1983 la actriz
Agnés SORAL es nominada al galardón de LOS CÉSARES en la
categoría de mejor sgundo rol femenino para la película " Tchao
Pantin "de Claude Berri en la figura de Lola, joven punk al lado
De Coluche y de Richard Anconina. Pronto se convierte en actriz
estelar de la televisión.
1era parte de 15 h à 18 h los poetas del
mundo leen, dicen y cantan sus poemas.
LUNES 28 9
15 à 17h
Onces literarias
le Procope (métro odéon) 13, Rue Ancienne Comédie
75006 Paris
El más antiguo café de Paris...
Fundado en 1686 par Francesco Procopio dei Coltelli, figuras
emblemáticas como Voltaire, Danton, Robespierre, Marat ou
Benjamin Franklin se codearon en este prestigioso lugar.
...

Leer programa en:
http://www.poetesaparis.fr/PROGRAMA%202009.pdf

3.19.2009

LIBRE COURS / Jos OLETTA / Francia


Les sentes débordantes
Venues de nulle part
Au hasard du regard
Avec le vent, le vent...
Le vent effrontément
Laboure les collines
Déchiquette les crêtes
Affronte et puis se vautre
Dans les lueurs de gloire
De nos simples histoires.

INCONSISTANCE / Jos OLETTA / Francia


Naître peut-être et n'être rien
Un simple soupçon du destin
Fait de souvenirs anodins
De faux semblants sans vrais témoins
D'un aller-retour sans chemin
Comme rivière sans courant
Ou vibration sans mouvement
Un triste écho sans répondant
Une maîtresse sans amant
Pauvre opération du moment
Pas un seul tiret, un seul point
Pas un signe, ni plus ni moins.

Jos OLETTA / Francia


J'écris comme on respire
Irrégulièrement
Je mens comme on soupire
Mes soupirs sont déments.
Je m'accorde le droit
De ne point me taire
Et ma révolte passagère
Donne du goût à ma pensée
Mes projets,
Mes secrets.

EXIL / Jos OLETTA / Francia


Privée d'insolence
Vidée de substance,
la vie en suspens
S’accroche au corps transparent
Pressé d’inconsistance.

Jos OLETTA / Francia


J'absorbe tout, rien ne m'attend
Je ne retrouve plus ailleurs l'écho de ma conscience
Je me disperse avec outrance
Transcende enfin l'inconsistance
De tous les aspects du vivant.
Les mots m'enivrent, je laisse glisser mon ego
Si je me livre, ils grignoteront mon cerveau.
La source de l'émoi se tarit
À sec comme un haricot
Contour profilé,
L'air déterminé mais toujours caché
L'esprit prend forme
Corvéable corps et âme
Au bruit, à l'image, entêtants
Besoin de respirer de l'air et du vent
La monotonie m'éprouve
J'écris seulement pour affronter la pensée subite
-Je perds mon temps-

VISION SUBALTERNE / Jos OLETTA / Francia


A vouloir être en moi une autre
Vivre ces jours comme les autres,
Je me suis égarée, malmenée,
Parvenue loin , hors de ma vue,
Inconnue.
Favorise la suite
Me fais toute petite,
Sous-humaine.

PERSPECTIVE / Jos OLETTA / Francia


J'écris, je cours, m'envole et me range
Sage, prête, effacée, tourmentée,
Dans le fond insoumise,
Mais surtout dans la lune, évasive
Rêveuse de voyage en nuages
Et toujours la tête vers le ciel tournée
A l'envers du temps, pour gagner,
Retenir à contre vent
Ne jamais revenir, regarder en arrière.
Souvenirs de poussière
Font le chemin glissant.

ÉRIK S / Jos OLETTA / Francia


Ta musique ne cesse
D'accompagner le cours de mes pensées
De souffler le mouvement des choses
Au rythme des vents
Au fil des torrents
Aux pas des vivants.
Jamais la fin ne se pose
Les notes proposent
Toujours un recommencement
Comme le mouvement des choses.

LE DIT DU POÈTE / Jos OLETTA / Francia


D'emblée le dos m'est tourné
Je souris. Moi, je suis ailleurs,
Dans un monde inédit.
Le livre à peine feuilleté n'est jamais franchi
Jamais la pensée n'est atteinte
Je me réfugie , porte ouverte de mon silence,
Dans mon abri
Où se trouvent mes folles manies,
Vagabondages et voyages maudits.

L'infini, ment, irréalisable.
Je me sens loin de leur cacophonie
Insipide sillage.

NOMADE / Jos OLETTA / Francia


Silencieux
Comme un ciel étoilé
Comme un pin isolé
Comme une ombre étalée
Sous l'écorce d'un arbre
Orgueilleux
Comme un prince à genou
Comme un regard de fou
Ou les yeux d'un voyou
Qui retiendrait ses larmes.

PARCOURS / Jos OLETTA / Françia


Mon cerveau est un labyrinthe
Planté d'essences méconnues
De découvertes saugrenues
Où j'ai tout le temps de me perdre.
Il est ouvragé de mémoire,
D'évocations, d'idées reçues
D'insurrection, de pauvre gloire,
Une galerie soutenue.
Au jour lassé de ma disgrâce,
Secourue par mes propres mots,
Je trouverai la porte basse,
Je décèlerai mon cachot.

IPSÉÏTÉ / Jos OLETTA / Francia


Laisser des traces
Cribler le papier de signes informes
Insensés
Traiter ses pensées dans l'espace,
D'un trait
Ouvrager sa cuirasse
De couleurs dentelées
Observer son audace
Effleurée,
Libérée.

S.D.F. / Jos OLETTA / Francia


Je suis de bonne compagnie
Animal en sursis
Surtout je n'attends rien
Point lié,
Loin de tous les regrets.
Le temps sans lendemain
C'est la pensée sans fin
Enfin privé d'émoi
Et de moi.

DESERT / Jos OLETTA / Francia


Rive de solitude
Rêve d'intensité
La chaleur est sa voie
la couleur sa musique
La rigueur dans ses pas.
Harmonie oubliée.
Grain de sable secret
Glisse dans l'engrenage
Égare notre voie.

3.18.2009

Jos OLETTA / Francia


Je vis en virtuel sans aucune intrusion
J'observe le réel, sa métamorphose
Les leçons de choses
Apprises à l'école semblent désuètes
Ce qui fait encire tourner la tête
-La couper parfois-
Ce sont les prétextes, les débits de foi
Pour avoir le droit de tourner sa veste
Et vouloir du reste étendre sa loi
Effacer les voix, étouffer l'écho, taire son éclat.
Plus de résonance.
La raison nouée qui jouit du temps
Jamais sous-entend les sons différents
Du grand mouvement des eaux et des bois,
Le murmure lent, le murmure étrange
De la pensée simple,
Son entêtement.

3.11.2009

FRASES y PROVERBIOS : LA PAZ

Paz
Los hombres construimos demasiados muros y no suficientes puentes.
Isaac Newton (1642-1727) Matemático y físico británico.

No hay camino para la paz, la paz es el camino.
Mahatma Gandhi (1869-1948) Político y pensador indio.

Cuando me preguntaron sobre algún arma capaz de contrarrestar el poder de la bomba atómica yo sugerí la mejor de todas: La paz.
Albert Einstein (1879-1955) Científico alemán nacionalizado estadounidense.

La paz comienza con una sonrisa.
Madre Teresa de Calcuta (1910-1997) Misionera yugoslava nacionalizada india.
No basta con hablar de paz. Uno debe creer en ella y trabajar para conseguirla.
Eleanor Roosevelt (1884-1962) Defensora de los derechos sociales, diplomática

Que nadie se haga ilusiones de que la simple ausencia de guerra, aun siendo tan deseada, sea sinónimo de una paz verdadera. No hay verdadera paz sino viene acompañada de equidad , verdad, justicia, y solidaridad.
Juan Pablo II (1920-2005) Papa de la iglesia católica.

Si no estamos en paz con nosotros mismos, no podemos guiar a otros en la búsqueda de la paz.
Confucio (551 AC-478 AC) Filósofo chino.

El mantenimiento de la paz comienza con la autosatisfacción de cada individuo.
Dalai Lama

Si queremos un mundo de paz y de justicia hay que poner decididamente la inteligencia al servicio del amor.
Antoine de Saint-Exupery (1900-1944) Escritor francés.

Por eso América: si quieres la paz, trabaja por la justicia. Si quieres la justicia defiende la vida. Si quieres la vida, abraza la verdad, la verdad revelada por Dios.
Juan Pablo II (1920-2005) Papa de la iglesia católica.

HAMBRE Y ABUNDANCIA MATAN POR IGUAL. Victor Corcoba

ALGO MÁS QUE PALABRAS

HAMBRE Y ABUNDANCIA MATAN POR IGUAL

Mientras medio mundo come sin tener hambre, bebe sin tener sed y habla sin tener nada que decir; el otro medio ayuna, porque no tiene pan que llevarse a la boca, ni agua para refrescarse los labios y se calla teniendo mucho que denunciar. Son las contrariedades humanas con las que, por desgracia, nos hemos acostumbrado a convivir, cuando debieran alentarnos socialmente y los obstáculos engrandecernos por mera humanidad. Erradicar el hambre como fomentar una alimentación sana y suficiente, requiere de unos métodos educacionales y de unas acciones éticas que permitan una explotación respetuosa de los recursos. Si el derecho a la alimentación es un derecho primario que sustenta el derecho a la vida; tampoco es baladí la prevención a la obesidad, que respalda el derecho a la salud, promoviendo el consumo de los alimentos sanos, favoreciendo su accesibilidad y la información sobre los mismos.

Se sabe que acabar con el hambre en el mundo no es una utopía. Tampoco lo es el reducir los riesgos de las enfermedades transmitidas o vehiculadas por los alimentos e invertir la tendencia de la obesidad. Hay que pasar del debate a la voluntad de acción. Querer es poder. De nada sirve el “posible desvelo” por la situación del hambre en el mundo, agravada por la crisis alimentaria y financiera, que siga siendo tema de permanente discusión en los diversos organismos de las Naciones Unidas, sino hay una verdadera gesta moral para atajar el problema. Lo mismo que sucede con la hambruna en el orbe pasa con el creciente número de personas obesas. Por eso, considero una buena noticia que se diseñen conjuntamente acciones para promocionar una alimentación saludable. Éste es uno de los objetivos del acuerdo firmado recientemente entre los ministerios españoles de Medio Ambiente y Medio Rural y Marino (MARM) y Sanidad y Consumo para promocionar una alimentación sana, equilibrada y variada, aprovechando las uniones entre ambos departamentos. Se trata de identificar líneas de interés común en la promoción alimentaria, así como optimizar los recursos que cada una de las entidades tiene destinados a la promoción de alimentos.

Hambre y abundancia, en cualquier caso, son los frutos de la insolidaridad y de la nula cooperación entre naciones, del desinterés por el bien de los demás, de los fenómenos especulativos que dejan a poblaciones al margen de los procesos de desarrollo. También las personas obesas quedan excluidas en una sociedad que premia lo físico. Hay estudios que lo refrendan. José M. Labeaga, en un trabajo realizado el pasado año para el Observatorio de la Obesidad, dice: “disfrutan de menores salarios y presentan menores tasas de participación laboral que las personas con normopeso”. Está visto, pues, que los modelos de vida consumistas trastocan la moderación, desequilibran y acrecientan la brecha de la marginación. La receta de Rousseau puede servirnos, al menos, como reflexión: “Donde quiera que veáis la moderación sin tristeza, la concordia sin esclavitud, la abundancia sin profusión, decid confiadamente; es un ser venturoso el que aquí manda”. Al final, el hambre mata pero la hartura revienta el corazón. Conviene tenerlo en cuenta.

Víctor Corcoba Herrero/ Escritor

Invitación : Els silencis de Maria de Carles Cortés en la biblioteca de El Campello. 27 de marzo 2009

AMADO STORNI





Nacido en Madrid (España) pero alcarreño de adopción, Jaime Fernández,
AMADO STORNI, (pseudónimo que adopta en reconocimiento a la poetisa
argentina Alfonsina Storni), es licenciado en Ciencias de la Información
por la Universidad Complutense de Madrid.

El 11 de Marzo de 2004 la Editorial Visión Net publica su primer libro:
"BIOGRAFÍA, OTROS POEMAS, EL MUNDO QUE ME MATA".

El 4 de Mayo de 2005 la Editorial Egartorre publica su segundo libro:
"PRÓXIMA ESTACIÓN: PRIMAVERA".

El 8 de Febrero de 2007 la Editorial Visión Net publica su tercer libro:
“VERSOS EN LOS LABIOS”.

El 28 de Enero de 2008 la Editorial Visión Net publica su cuarto libro:
“POSTALES SIN REMITE”.

El 21 de Noviembre de 2008 la editorial DEXEO-EDITORES publica su primera
antología poética: “LA MEMORIA DE MI OLVIDO”.

El 6 de Enero de 2009 la editorial DEXEO-EDITORES publica un libro-CD con
sus mejores poemas: “LA REPÚBLICA DEL AMOR”.

Sus poemas han sido publicados en revistas y foros literarios de la
categoría de "Prometeo", "Poesía Pura", “Ababolia”, “La Rosa Profunda”,
“Resonancias” y en libros recopilatorios de poesía como "VIVENCIAS
SECRETAS", “PÉTALOS DE PASIÓN”, "AMOR OLVIDADO", "MELODÍA DE COLORES", o
“DESDE MI VENTANA: SOLEDAD Y VÉRTIGO”.

Incluso el diario ruso PRAVDA ha incluido alguno de sus poemas en sus
páginas culturales.
http://port.pravda.ru/news/sociedade/31-05-2007/17367-abracosint-0
Un cuento suyo, el titulado “AMADO Y DAFNE” ha sido seleccionado finalista
en el en el I Certamen de Relatos Cortos Bosque de Cebrián, formando parte
del libro recopilatorio en homenaje a Juan Antonio Cebrián titulado “Un
Bosque Encantado”.
Un poema suyo, el titulado “POSTALES SIN REMITE”, ha sido seleccionado
finalista en el V Certamen de Poesía, Relato breve y Teatro Aenigma 2007 y
será publicado en un libro digital en la biblioteca de premiados de
Aenigma.

Otro poema titulado “PALABRAS PARA LIDIA” ha sido incluido en la página de
la Biblioteca Virtual Miguel de Cervantes.
http://www.cervantesvirtual.com/escaparate/lidia.jsp

El poema titulado “VIRGINIA” ha sido incluido en el libro titulado “MUESTRA
SIGLO XXI DE LA POESÍA EN ESPAÑOL” realizado por la Asociación Prometeo de
Poesía.

Un poema de su segundo libro titulado “JUVENTUD”, será incluido en el libro
“ATANDO CABOS” de la editorial Prentice Hall, libro que será distribuido en
Estados Unidos y Canadá.

Un poema de su tercer libro titulado “ERNESTO "CHE" GUEVARA” fue leído por
la poetisa argentina Margarita Mangione, fundadora y coordinadora del grupo
literario "ALMAFUERTE", en la MARATÓN DE POESÍA “PALABRA EN EL MUNDO” en el
FESTIVAL DE LA HABANA. Según Margarita “fue muy emocionante leerla y
escuchar el aplauso cerrado de todos los poetas presentes”.

Un poema de su segundo libro, el titulado "ONCE DE MARZO DE 2004" y otro
poema de su cuarto libro titulado "ENTRE ALGODONES", han sido incluidos en
las páginas de la revista de San Francisco (California) "HEREDEROS DEL
CAOS".

La revista "Poesía Breve" ha publicado en su página web una entrevista con
el poeta.
http://http://www.poesiabreve.com/autores-a.html

El "PAIS Literario" ha publicado en sus páginas el poema titulado "A
JOAQUIN SABINA".
http://http://www.elpaisliterario.com/elpaislit.php?secc=CREACION&cod_cat=000079&nivel=02&realizar=listarnot

La Asociación "11M Afectados de Terrorismo" ha publicado en su página web
el poema titulado “ONCE DE MARZO DE 2004” incluido en su segundo libro.
http://www.asociacion11m.org/oncedemarzode2004_amadostorni.html

El día 27 de Abril de 2006 es invitado al Primer Certamen de Poesía Gredos
San Diego. Carmen Varela recitó los poemas "FUE EL BESO SIN AMOR DE UNA
PRINCESA" y "ONCE DE MARZO DE 2004".

La revista ACTIVA vinculada a la Seguridad Social en su número del mes de
Julio de 2006 publica el reportaje titulado “JAIME FERNÁNDEZ, EL POETA DEL
11-M”.

Ha sido finalista del I Premio de Poesía HIPALAGE con el libro aún sin
editar titulado “EN TANTO QUE DE ROSA Y AZUCENA” y cuyo fallo se produjo a
finales del mes de Noviembre de 2006.

Ha sido finalista del I Certamen de Relatos Cortos BOSQUE DE CEBRIÁN con el
cuento titulado “AMADO Y DAFNE” y cuyo fallo se produjo a mediados de
Febrero de 2009.

El 23 de Febrero de 2007 la emisora argentina RADIO CITY F.M. (“Momentos” -
94.5 Mhz) amenizó a sus oyentes con la lectura por parte de Ramón Rojas
Morel de alguno de los poemas incluidos en el libro "VERSOS EN LOS LABIOS".
http://www.cadenaderadios.com.ar/

El 17 de Marzo de 2007 la emisora argentina F.M. ESTUDIO 2 (“Una Noche
Inolvidable” - 105.9 Mhz) amenizó a sus oyentes con la lectura por parte de
Carlos Fernández del poema titulado "DIAS DE LLUVIA", incluido en "POSTALES
SIN REMITE".

El día 26 de Abril de 2007 es invitado al Segundo Certamen de Poesía Gredos
San Diego. Carmen Varela recitó los poemas "SI TU ESTUVIERAS AQUI" y "Y YO
TAN SOLO".

El día 2 de Junio de 2007 la emisora argentina RADIO CITY F.M. (“Momentos”
- 94.5 Mhz) amenizó a sus oyentes con la lectura por parte de Ramón Rojas
Morel de alguno de los poemas incluidos en el libro "PROXIMA ESTACION:
PRIMAVERA". http://www.cadenaderadios.com.ar/

Ayuntamientos, casas de cultura y asociaciones culturales (Concierto
Homenaje a la Constitución de 1978 en la Asociación Cultural “Juan de
Goyeneche” de Illana), han podido ser testigo de sus andaduras tanto
musicales como poéticas.

Es socio de CEDRO, socio y autor de la Sociedad General de Autores y Editores
- S.G.A.E. - miembro de la Sociedad Internacional de Escritores - SOINES – ,
miembro de la Asociación de Escritores y Artistas Españoles – A.E.A.E.. – y
miembro de la World Poets Society (W.P.S.).

Su nombre ha sido incluido en la página de la RED MUNDIAL DE ESCRITORES EN
ESPAÑOL (R E M E S): http://www.redescritoresespa.com/Amado%20Storni.htm/

También ha sido incluido en la página POETAS DEL MUNDO:
http://www.poetasdelmundo.com/verInfo_europa.asp?ID=2366

Su poesía se puede disfrutar en la dirección: http://www.amadostorni.com y
en la dirección: http://es.geocities.com/poesia682004/

También se puede disfrutar de su poesía, junto a la biografía y
composiciones de cantautores de la categoría de Ismael Serrano, Jorge
Drexler, Javier Krahe o Rosana, en la página "El Rincón del Cantautor"
http://www.elrincondelcantautor.com

El día 20 de Agosto de 2007 ve la luz su primer disco titulado “MI
ASIGNATURA PENDIENTE”, trece canciones que igual le hacen un guiño al amor
de una noche como al que se viste de diario, al amor nostálgico y de
contrabando como al soñado e imposible. Trece canciones que recuerdan al
Joaquín Sabina más poético, al Serrat más melancólico, canciones que se
pueden escuchar en la dirección:

http://www.artecomunicarte.com/ArtistaDatosPAD2_M.php?Int=128

“Aprobada con nota la asignatura que tenía pendiente con mi anterior disco
(“MI ASIGNATURA PENDIENTE”), este segundo es un master en mi mismo. De ahí
el título: “PRIMERA PERSONA DEL SINGULAR” (Noviembre de 2008). Trece
canciones que escritas en “primera persona del singular” se hipotecan de
ilusión para que el público, ustedes, las sientan como suyas y pasen a
escribirse en “primera persona del plural”. Un disco que vuelve a beber del
Sabina más poético y donde encontrarán versos de Pablo Neruda o Antonio
Machado. Pinceladas de sueños imposibles que se hacen realidad cuando se
sueña y que aliñados de Poesía, mucha Poesía, colocan a la Mujer y al Amor
como protagonistas del mundo. De mi mundo”.

http://www.artecomunicarte.com/ArtistaDatosPAD2_M.php?Int=158


http://www.artecomunicarte.com/ArtistaDatosPAD2_M.php?Int=158
http://www.artecomunicarte.com/ArtistaDatosPAD2_M.php?Int=128
www.amadostorni.com

Poemas de Amado Storni


ERNESTO “CHE” GUEVARA


LA flor que siempre es flor de Primavera,

el néctar que a los sueños da la vida,

el humus de la tierra prometida,

el triunfo de la lucha guerrillera.


El mundo galopante de ilusiones,

la rosa que ha nacido sin espinas,

tu voz la voz de América Latina,

tu luz la luz de nuestros corazones.


El tiempo descosido de futuros

recuerda en cada gesto al comandante,

romántico, bohemio, reflexivo.

La vida es un enfermo prematuro,

la muerte es la más fiel de las amantes

y Ernesto “Che” Guevara sigue vivo.

















FUE EL BESO SIN AMOR DE UNA PRINCESA


FUE el beso sin Amor de una princesa

de alguna monarquía sempiterna,

de una princesa alocada y traviesa

que escondía el Amor entre las piernas.


Fue un beso sin Amor, adulterado,

dormido de pasión y sentimiento,

anémico, fugaz, interesado,

de esos que al soplar se los lleva el viento.


De besos enfermizos, de hojalata,

se pintan tantas bocas caprichosas

llenamos la ilusión con tantas cosas

que un beso siendo un beso a veces mata.


Ayer en los jardines de palacio

un príncipe se convirtió en batracio.














A JOAQUIN SABINA


ANARCOTRAFICANTE de la duda

Jilguero al que no calla la afonía

Osado que dice: “Esta boca es mía”

Apóstol de Serrat y de Neruda.

Quijote de los sueños de la gente

Ufana de morir de mal de amores

Indicio de que aún quedan soñadores

Nadando siempre contra la corriente.


Sírvanles la elegancia de tus versos

A los que quieren dejarse la piel

Buscando Poesía en la basura.

Incluso hasta a los pétalos dispersos

Nacidos de las flores más oscuras

Acuden las abejas a por miel.



















ALGUNOS POETAS


ALGUNOS poetas escriben

creyendo que su soledad es compartida.


Otros porque piensan que su voz

es la voz de los que sufren,

de los que no saben hablar o no pueden hacerlo.


Los más se atreven a escribir sobre el Amor

sin haber amado nunca.

Y empachan de pasión

esos amores que siempre soñaron

y que no tuvieron nunca.


Incluso los hay que se pierden en vocablos,

ridículos pleonasmos,

epítetos absurdos,

redundancias mil veces redundantes.

Y ensucian las palabras

derramando sin sentido sobre lo que ya tiene sentido.

¡Y nadie les entiende!.


Algunos son poetas de salón,

poetas sumergidos

en las aguas siempre gélidas del éxito,

del éxito que efímero les da

el haber ganado un premio.

Poetas que se bañan

en las vanidosas aguas

de ver sus escritos viajando en Internet:

versos olvidados descansando

en foros literarios que ya nadie visita.


Hay poetas que cuando el compromiso y la verdad

incansables llaman a sus puertas

acaban por mirar hacia otro lado.


Poetas que enmarcan la poesía

con títulos que decoran

las paredes blanquecinas de un despacho.


Poetas que se pierden

en noches siempre oscuras

esperando que una musa

con forma de bombilla

por fin les ilumine.

Y a oscuras... siguen esperando.


He leído versos aburridos,

poemas que despliegan horizontes,

que tropiezan

y acaban desplomándose en el suelo.





Y mientras mis poemas,

perfumados muchas veces de espejismos

y otras tantas de ilusiones,

esperan en silencio

que el tiempo los rescate

de ese olvido tantas veces olvidado,

que huérfanos de sueños

alguien los adopte como suyos.


Versos incompletos,

dislocados,

repartidos,

versos infectados de esperanza,

preñados de futuros,

insomnes de pasiones,

compartidos,

inmortales,

para siempre.


Pero Bécquer solo hay uno.












¡LEVANTAOS!


HUBO un tiempo, lejano en el tiempo,

en el que el Amor se escribía sin hache.

Y era un Amor verdadero

y no fugaz e interesado como ahora.


Hubo un tiempo en el que la Amistad

se escribía con mayúsculas.

Y era una amistad necesaria

y no un artículo de lujo como ahora.


Hubo un tiempo en el que soñar no era un delito

y el miedo se tenía miedo a sí mismo.


Un tiempo para hablar sin gritar,

para escuchar y ser escuchado.


Un tiempo para olvidar,

para perdonar y ser perdonado.


Incluso hubo un tiempo

en el que las palabras decían algo

y el silencio

no era la voz de los que sufren como ahora.







Dicen que hubo un tiempo

donde la lluvia era lluvia,

el viento era viento,

el cielo era cielo

y el mar era mar.


Un tiempo para cada cosa

y cada cosa a su tiempo.


Pero nunca ha habido un tiempo

que regara ese jardín

de flores siempre abiertas

que nos hace florecer a todos.


Que regara ese jardín

tan indómito de esos sueños,

esos que se hacen realidad cuando se sueña,

llamado MUJER.


















Mujeres del mundo:


¡L

E

V

A

N

T

A

O

S!






























DÍAS DE LLUVIA


MIS días son todos días de lluvia.

A veces

una lluvia fina y cristalina,

sensible y transparente

que al caer

acaricia el terruño como sin querer hacerle daño.

Otras

una lluvia soberbia y recelosa,

traslúcida y salobre

que como bomba que cae mansa del cielo

esparce su ansiedad

con cada gota.

Pero la mayoría

los días son todos días de lluvia,

una lluvia que cae muerta del cielo,

opaca, dañina, sin sentido,

una lluvia que marchita todo lo que toca.

Y ese cielo

de oxidados nubarrones y epidémicas tormentas

sería siempre un cielo azul,

imberbe,

desdentado,

de horizontes siempre abiertos,

si tú estuvieras aquí.
SI TU ESTUVIERAS AQUÍ


SI tu estuvieras aquí

el mundo giraría más deprisa que mi soledad

y el Amor no sería un pájaro sin alas

al que tengo que enseñar a volar todos los días.


Si tu estuvieras aquí

mis sueños que son tuyos dormirían a tu lado

y el deseo no sería una ventana enladrillada

con vistas a los besos que te debo.


Mis futuros no serían pasados imperfectos

y mis labios, adúlteros de ausencias,

aprenderían a decir “te necesito”.



De no haberte conocido,

¿qué parte de mi alma se habría quedado estéril,

estéril para siempre?.
















ONCE DE MARZO DE 2004


ME resigno a ser mayor,

a pensar que hay tanta gente

que pasado el siglo XX

muere y mata por ideas

que no pueden defender.

Mi patria es la bandera

que con nombre de Mujer

ondea en el corazón.


AQUEL jueves de matanza

yo viajaba en el vagón

de aquel tren de Cercanías

que llevaba cada día

mi Futuro y tu Esperanza,

tu rutina y mi Ilusión.


Empezaba bien el día,

el Madrid ganaba al Bayer,

pero inquieta en el andén

tu esperabas a ese tren

que nunca llegó a Entrevías

y yo ya llegaba tarde.







Me gustaba despertar

con el hechizo sonoro

que del tren se desprendía

mientras alguien repetía

por el hilo musical:

“Próxima estación: El Pozo”


No recuerdo nada más.

Solo sé que en el vagón

de aquel tren de Cercanías

mi Vida se despedía

de este mundo al que jamás

entendí ni me entendió.


No recuerdo nada más.

Solo sé que aquel vagón

de aquel tren de Cercanías

se llevaba mi Alegría,

mis ganas de llorar,

la cabeza, el corazón,

la Pasión y la Ansiedad,

la Mentira y la Verdad,

los milagros, las postales,

los pecados capitales,

las estrellas, los colores,

el aroma de las flores,

los recuerdos, la Poesía,

los fracasos, la ironía,

el Olvido y la Memoria,

el querer hacer historia,

las arcadas y las flemas,

el final de este poema.


Sólo quiero que alguien lleve

mi mensaje a la estación

donde espera un corazón

a que yo algún día llegue.





























A VECES EL AMOR SE PRECIPITA


SE empeñaba en robar cosas tan vanas

de precio escaso y sin ningún valor

robaba por placer aunque el Amor

hacía que robara con más ganas.


El móvil apenas le preocupaba,

el precio y el valor son subjetivos,

sus labios pronunciaban adjetivos

que de Amor a los hombres acertaba.


Su llave fue a encontrar mi cerradura,

sus besos a mis labios dieron cita,

mis ojos en sus ojos vieron luz.


Cogió mi corazón con su hermosura,

- a veces el Amor se precipita -,

y echó a correr entre la multitud.

















VIRGINIA


VENDRÁN tiempos felices, despedidas,


Inviernos y veranos a tu boca,


Retales de pasión que si te tocan


Garantías de Amor dan de por Vida.


Incluso encontrarás labios que dejen


Narcóticos de Amor y mal aliento;


Intento que no olvides lo que siento:


Acuérdate de mí cuando te besen.

























LA MARIPOSA


VOLABA una intrépida mariposa

mostrando al mundo entero sus colores:

del jazmín a la rosa, de la rosa

al clavel y del clavel a otras flores.


Y aquella madreselva tan longeva

por Dios hubiera sido sin dudar

nombrada como Edén particular

poniendo de guardián a Adán y a Eva.


Pero ocurrió que aquel insecto vivo

sobrado de belleza y de alegría

cayó en las redes de un coleccionista.


Prendidas de alfileres y adhesivo

de algún museo en una estantería

el Hombre nos enseña sus conquistas.

















Y YO TAN SOLO


SINCERO como los niños y los borrachos,

travieso como la musa de los artistas,

inútil como la flor del coleccionista,

extraño como los besos en los despachos.


Absurdo como las balas y las banderas,

insulso como los labios hechos de mármol,

herido como las hojas que caen del árbol,

errante como el aroma de Primavera.


Distante como la voz de los dictadores,

perdido como un “te quiero” en un telegrama,

confuso como la muerte frente al espejo.


Inquieto como un alérgico entre las flores,

vacío como un diario sin crucigrama...

Y yo siempre tan solo y tu siempre tan lejos.

















LA VIDA ENSEÑA


LA Vida enseña y el Hombre aprende.

Aprende a soñar despierto,

a nadar contra corriente,

a vencer el miedo al miedo,

a reírse de uno mismo,

a aprender de los errores,

a llorar en los entierros,

a sufrir las despedidas.

El Hombre aprende porque la Vida enseña.

Enseña a morir de Amor,

a vivir arrodillado,

a perder las ilusiones,

a invertir en desengaños,

a tropezar con las piedras,

con las mismas piedras siempre.

El Hombre aprende,

la Vida enseña y yo

no he aprendido nada.

Y sigo muriendo de Amor

por quien de Amor

por mí no muere,

tropezando en las mismas piedras,

malgastando la ilusión

con quien nunca me ha llorado,

con quién nunca me besó.

El Hombre aprende,

la Vida enseña y yo

no he aprendido que los sueños

son puntales de Esperanza

derribados por la vida

a golpes de desengaños.

No he aprendido que los sueños

se despiertan cada día

a golpes de realidades

y se derrumban

como castillos de arena

construidos en el aire

con el sucio acariciar de la rutina.


Roce a roce.

Día a día.

Soplo a soplo.

Grano a grano.


Pero sé

que aunque el invierno es duradero

y que vivir me duele más

que el mordisco de los perros,

que soñar nunca se olvida.


SOÑAR NUNCA SE OLVIDA


SOÑAR nunca se olvida aunque los sueños

son pájaros de plomo

que se cansan de volar todos los días

cuando el Hombre se despierta.


Soñar nunca se olvida pues los sueños

son semillas de hojas secas

que se abaten de por vida

con el ulular indómito del viento

cuando el Hombre se despierta.

Y sientes que los párpados se cierran

y los sueños te visitan susurrando el porvenir,

espléndidos,

agónicos,

viscerales,

infectándote de atmósferas efímeras,

de gripes mal curadas con tantos imposibles

que se hacen realidad.

(Muy de vez en cuando).









SOÑÉ BESARTE


SOÑÉ besarte y mis labios

se encontraron con tus labios.

Soñé besarte

y al soñarte descubrí

que la soledad es un traje hecho a mi medida

y que mis labios,

ingrávidos de besos,

morirán en el deseo de llevarse a la boca

todos esos labios que soñé besar.


Soñé besarte

y al soñarte descubrí

que la vida es solo un sueño

y morir es despertar.


De todos esos sueños

que caen como semilla en suelo pedregoso

son de los que sin querer

el Hombre se enamora.












EL HOMBRE Y LA VIDA


EL Hombre se enamora de la Vida

creyendo que le será fiel para siempre.


Es por eso que el Hombre vive,

se hipoteca,

hace planes,

sueña y se ilusiona.


Es por eso que el Hombre

invierte en futuros imperfectos,

en futuros imprecisos,

en futuros razonables.


Viaja por el mundo

con la maleta sin hacer

porque se cree que la Vida

es ese tren de cercanías

que espera siempre en la estación.


Pero un día,

cuando cree que el mundo es suyo

y que la Vida come de su mano,

la Muerte,

que es paciente y está sola,

se lo lleva a vivir siempre con ella.


Y deja el mundo a medio hacer,

las luces encendidas,

los sueños sin cumplir,

el video programado,

la pasión en los felpudos,

el Amor recalentado,

las puertas del dolor sin cerradura,

la ropa sin doblar en los armarios,

el tiempo dislocado de futuros,

la carne congelada en la nevera,

la Vida agonizante de recuerdos.


Y deja corazones destrozados,

inconclusos,

malheridos,

corazones desvirgados por la angustia.


Y deja corazones mutilados,

solitarios,

indecisos,

corazones infectados para siempre

por el lento caminar de la tristeza.


Corazones como el mío.






Y es que a mis años

y después de ver como la Muerte

se llevaba a mi familia,

se llevaba a mis amigos,

sé que cuando doblan las campanas

están doblando por mí

y que la Muerte,

puntual y seductora,

es la más fiel de mis amantes.

































ES POR TI
(A MI MADRE)


ES por ti por quien se escriben mis versos,

es por ti que en silencio me das luz,

es por ti que has cargado con mi cruz,

es por ti por quien nunca caigo al suelo.


Es por ti por quien debo tantos besos,

es por ti por quien tengo un apellido,

es por ti por quien yo más necesito

despertar pues la Vida es solo un sueño.


Es por ti por quien puedo enamorarme,

es por ti por quien plantó su semilla

la flor que da la Vida por Amor.


Es por ti por quien nunca se me olvida

que aunque el mundo se empeñe en asfixiarme

siempre estás para darme el corazón.
















POSTALES SIN REMITE


PARA alguien anónimo como yo,

bulímico de sueños imposibles,

el mundo es como el patio de una cárcel.

De una cárcel sin barrotes.

De una cárcel sin reclusos

preparando un plan de huida.

Para alguien anónimo como yo

la Vida se apuntala de Esperanza

y el Amor,

daltónico,

distante,

descosido,

se escribe en tercera persona del plural.

La ilusión se deshilacha de promesas

y el futuro,

hambriento de pasados,

no tiene nombre ni apellidos.

La pasión son unos labios

con olor a naftalina

y el corazón

un buzón con postales sin remite

que deambulan

incansables por el mundo hasta perderse

porque nunca tienen nombre.
Y así

hipotecando el corazón en cada verso,

voy marcando el camino de mi vida

con las migas del pan de mis errores.


Finales de Marzo.

Debe ser Primavera.






































EL HOMBRE


EL Hombre, el mismo que duerme y sueña,

vive, muere, se reproduce, siente,

ese que tantas veces se arrepiente,

se hipoteca, respira, roba, empeña.


El Hombre, el mismo que palpa y toca,

seduce, imita, llora, miente, humilla,

ese que tantas veces se arrodilla,

que interpreta, predice y se equivoca.


Ese Hombre que se cree que el mundo es suyo,

que por su propia especie es devorado,

que empuja a los demás a sus deseos.


Ese Hombre que aniquila con orgullo,

que lo ajeno es su bien más deseado,

ese Hombre tiene estatua en los museos.

















ENTRE ALGODONES


LEJOS de atormentarme

cada vez que el mundo gira

en sentido al sin sentido,

me apasiona,

me consuela,

me conmueve

ver como mi vida

quiere ser la golondrina

que en una habitación a oscuras

y cegada por ser libre

revolotea en busca de la llave

de una tierra prometida que no existe.


Y termina por chocarse

con el cristal de una ventana

que parece estar abierta

pero que no lo está.


Y mil veces cae al suelo

y aturdida por los golpes

otras mil veces mil veces

vuelve a levantar el vuelo

para volverse a estrellar

con el cristal de una ventana

que parece estar abierta
pero que no lo está.

Mi mala suerte es creerme golondrina

cuando solo soy un hombre.

Creerme golondrina

cuando soy solo ese hombre

que se empeña caprichoso

en cambiar de rumbo al viento

pero el viento le gobierna.

¡Qué poco alumbra la luz de los faros!,

¡qué lejos queda la orilla del mar!,

¡qué poco abrigan los cielos abiertos!,

cuando no has nacido entre algodones.



























PALABRAS PARA LIDIA


HAS nacido entre algodones

con el alma prendida a la Esperanza,

con el alma encharcada de futuros.


Has nacido entre algodones y aún así

serás testigo de que el mundo

gira más deprisa que tus sueños,

que la vida se descose de promesas,

que la vida se desangra de ilusiones.


Andarás por caminos sin atajos

con el alma hipotecada en cada huella,

tendrás octubres,

tendrás otoños,

sentirás que la traición

viaja siempre sin billete.


Aquí te espera el miedo,

la ansiedad,

el vértigo,

las dudas,

la soberbia,

los labios enfermizos de “te quieros”,

la luz artificial,

los arañazos.

Aquí te espera el día,

la razón,

las drogas,

el silencio,

las arcadas,

los besos con sabor a despedida,

el sexo sin Amor,

la indiferencia.


Aprenderás que la pasión tiene nombre y apellidos,

que la verdad es una linda mariposa

que no sabe volar.

Descubrirás que la vida se te escapa a cada instante,

morirás todos los días con el humo del tabaco,

con el ruido de los coches,

con las prisas,

los horarios,

con el lento caminar de la ignorancia.

Sentirás que el cielo del que ya eres parte

se te nubla muy de vez en cuando,

muy de cuando en vez,

que el cielo del que ya eres parte

ni calienta ni ilumina,

y te anula

y te agota


y te yerma de impotencia

porque tienes alas

pero no puedes volar.


Verás que el desengaño nunca llama antes de entrar,

que el orgullo y la inocencia se marchitan con los años,

que el olvido se pasea por las calles del deseo,

de un deseo que no dormirá nunca en tu cama.


O tal vez sí.


Y aún así

comprobarás que haber vivido

es lo mejor que ha podido sucederte.


























LA MITAD DE LA MITAD


LO mejor que ha podido sucederte

es que tus labios se encontraran

con los labios que buscaban,

que tus labios se encontraran

con los besos que querían.


Y esos besos,

como esquelas de pasión

que ahora te llaman y después te olvidan,

un día se despiden de tus labios

y deambulan impacientes

por el mundo de los labios

en busca de otros labios

a los que violentar

con su lengua los “te quiero”,

otros labios que encharcar

de deseo y de saliva.


Y de todos esos besos

engominados de ansiedad

y sofocados de caricias,

de todos esos besos

que creías que eran tuyos para siempre,

tan solo quedan la mitad.


La mitad de la mitad.

De la mitad.


De

la mitad.


De

la

mitad.


De

la

mi_

tad.


























FRIDA KAHLO


LA dama de semblante cejijunto,

abanderada de los desencuentros,

del Méjico moderno, independiente,

de los barcos que no llegan a puerto.


La dama que encontró en Diego Rivera

la pincelada a todas sus desdichas,

el sueño de volar sin tener alas,

el corazón voraz y narcisista.


Del genio prisionero en una cama,

del alma embotellada y diferente,

la dama de la portada del Vogue,

del sueño comunista hasta la muerte.


Del saber que morir no cuesta tanto

cuando la vida deja de ser Vida,

la dama del Amor y del Dolor,

del Arte y de la Muerte sigue viva.


Si el mundo ya era un mundo doloroso

lo es mucho más desde que tú no estás.


Si piensas que volver vale la pena

yo te estaré esperando en Coyoacán.

LEVÁNTATE Y ANDA


LÁZARO, levántate y anda, despierta

que el mundo está esperando para darte

la savia del Amor donde saciarte,

los labios de una boca siempre abierta.


Lázaro, levántate y anda, despierta

que el sueño de soñar quiere entregarte

la llave de ese Amor que por amarte

de par en par te abre todas las puertas.


Aquí te espera el miedo, la razón,

las drogas, la rutina, el aguacero,

los besos sin Amor, la sal, las dietas.


Aquí te espera el crimen, la oración,

el llanto, la pasión de invernadero,

la Vida que acabó con los poetas.

















JUVENTUD


A lo estéril se vence floreciendo,

a la envidia se vence prosperando,

a la Muerte se vence conquistando

la Vida cada vez que estés muriendo.


A los sueños se vence despertando,

al orgullo se vence sometiendo,

al desamor se vence descubriendo

que es Amor lo que siempre estás buscando.


Luchar lo imposible ahora que podéis

porque ser joven empuja a la lucha

y la lucha siempre empuja a vivir.


Y aunque os critiquen no os desaniméis.

Es mucho más sordo aquel que no escucha

que el infeliz que nunca pudo oir.

















NOSTALGIA


COMPAÑEROS de juerga y diversión

del placer y el Amor más engañoso

fuisteis para el alma lo más hermoso

y un cáncer para el pobre corazón.


Deslumbrado por las luces de neón

que dieron Vida al yo más caprichoso

hoy sueño con volver a ser dichoso,

hoy sueño con volver a la razón.


Nostalgia de los años, la hermosura

se me ha ido apolillando en los reversos

de la Vida. Y los sueños, más discretos,


no paran de buscar en la basura

las estrofas sobrantes de mis versos.

¡Qué mal riman el hambre y los sonetos!.

















UN CORAZON


FAMÉLICO de besos, mendigo de ilusiones,

inválido, dormido, fugaz y aventurero,

intrépido, distante, misógino, sincero,

culpable de sangrarme la Vida a borbotones.


Deudor de mis sentidos, testigo de ficciones,

soberbio, distraído, vulgar y cazallero,

noctámbulo, confuso, disléxico, embustero,

bulímico, sarcástico, prozac de mis pasiones.


Indómito de sueños, irónico, indeciso,

la esencia de mis besos, daltónico, aburrido,

la huella de mis pasos, esclavo de Cupido.


Quien bebe de mi sangre sin yo darle permiso,

guardián en sus latidos de mi dolor la llave.

Esto es un corazón. Quien lo tiene bien lo sabe.

















DAME


DAME el dolor, la flor que se marchita,

el vaso que de Amor nunca se llena,

el sol y la luna, el mar y la arena,

la Vida que se muere y resucita.


Dame la Libertad que hemos perdido,

el adiós que en tus labios se atraganta,

la voz que desafina en mi garganta,

la semilla que brota del olvido.


Dame un corazón tan necesitado

de ilusión como lo está el mío. Dame

un porqué, un pudo ser, un todavía.


Dame ese latido que aletargado

no sepa que me llama cuando llame,

dame un beso y te haré una poesía.

















MI MUNDO


MI mundo ha sido un mundo desigual,

un mundo con las puertas siempre abiertas,

ingrávido, ficticio, visceral,

de anarquías clínicamente muertas.


Mi mundo ha sido un mundo irracional,

un mundo de pasiones descubiertas,

dormido entre arrecifes de coral

en playas que estaban siempre desiertas.


Un mundo malherido de ilusión,

incierto, dividido, envenenado,

un mundo conservado por el frío.


Un mundo donde manda el corazón,

daltónico, precoz, adulterado,

un mundo atormentado pero mío.

















AHORA


SOÑEMOS el futuro inalcanzable,

cualquier tiempo pasado fue peor,

ahora cuando hablamos del Amor

es como hablar de un cáncer incurable.


Ahora que ni Cristo es ya cristiano,

que cambiamos los bosques por floreros,

ahora que hay monarcas y herederos

que presumen de ser republicanos.


Ahora que matar no es un delito,

que no se cierran bien las cicatrices,

que la Vida es voraz y caprichosa.


Ahora que triunfar es ser “triunfito”,

vivir es ser portada en “Que me dices”,

morir es no salir en Salsa Rosa.

















DONDE FUERON


DONDE fueron el ritmo y la cadencia

el gusto por la rima donde queda,

que fue de Garcilaso, de Espronceda,

la forma, el fondo, el ser, la quintaesencia.


Donde fueron los mundos “darinianos”

tan llenos de color y fantasía,

donde fue, en resumen, la Poesía,

la estrofa, el metro, el don, los parnasianos.


Donde fueron la lira, los sonetos,

la rima encadenada en los tercetos,

la Vida descosida en cada estancia.


Que queda del pasado alejandrino,

del verso que enterrado en el camino

yace muerto y tan lleno de fragancia.

















NO ME CUESTA


NO me cuesta decirte que te quiero,

decirte que sin ti yo no soy nada,

no me cuesta decirte que me muero

por verme reflejado en tu mirada.


No me cuesta decirte que contigo

mi Amor solo respira confianza,

no me cuesta decirte y te lo digo

que eres tú la razón de mi Esperanza.


Te dí, con la intención de conquistarte,

razones suficientes para amarnos,

un nuevo corazón donde mirarte.


Y aunque el mundo se empeñe en asfixiarnos

no me cuesta decirte que olvidarte

me cuesta tanto o más que separarnos.

















DECIRTE


NO vengo a suplicar en mi agonía

la fe de los que nunca en mi creyeron

ni siquiera saber donde se fueron

los besos que no he dado todavía.


No quiero hacer balance de esos días

que quise más de lo que me quisieron

ni tampoco saber si me mintieron

con halagos que no me merecía.


Decirte en este adiós inesperado

que gocé todo lo que tú gozaste,

que sufrí todo lo que tú sufriste.


Que echo de menos en mis noches tristes

el Amor que sin darte te llevaste

aunque yo te lo habría regalado.

















AUN ESPERO TU LLAMADA


QUISE enviarte un mensaje de Amor

para ver si de Amor te conquistaba,

y mientras pensaba en ti te dejaba

mi voz grabada en el contestador.


“Deje, después de oir la melodía,

su nombre y el porqué de su llamada.

Si me interesa y estoy desocupada

le llamaré. Que usted pase un buen día”.


Y escuchando tu voz yo me creí

que el Amor no es un sueño inalcanzable,

que eres el don que mi Vida reclama.


Aún sigo esperando que en el cable

viaje tu voz y llegue hasta mí

aunque creas que es a otro a quién le llamas.

















GRANADA


ESPERABA en el andén

a que el tren que se llevaba

nuestros sueños a Madrid

se pusiera al fin en marcha.

¡Que triste queda Granada!.



Puntual como la muerte,

madrugador como el alba,

a las mismas doce el tren

se despide de Granada.

¡Que sola queda Granada!.



Ecos de voces infectas

de nostálgica nostalgia

tantas bocas despidiéndose

a través de las ventanas.

¡Que muda queda Granada!.



Atrás quedaron senderos,

el rocío entre las ramas,

el almendro siempre en flor

y la luna sobre el agua.

¡Que lejos queda Granada!.


SE ME NUBLAN


¿QUIÉN me roba la ilusión?

La Pasión.


¿Quién me deja malherido?

El Olvido.


¿Quién me empuja a la locura?

La Hermosura.


Y es el Amor quien procura

enseñarme lo prohibido

y me nublan los sentidos

Pasión, Olvido, Hermosura.

























PIENSO EN TI


PIENSO en ti

ahora que mis astros están bien alineados

y el horóscopo me dice

que evite los encuentros importantes,

que me cuide de los besos a deshora,

que empape con colirios las miradas

y remiende de ilusiones los tropiezos.


Ahora que pueden darse disensiones

con personas muy queridas.


Tan queridas como tu.


Pienso en ti

ahora que la vida me llora a carcajadas,

ahora que mis huellas son las huellas

que tu Amor dejó en mi boca,

que mi Amor dejó en tu olvido.


Ahora que pueden darse discrepancias

con personas muy queridas.


Tan queridas como tu.


Ahora que mis sueños ya no tienen pesadillas,

ahora que la luz de mis palabras

se me apaga con la voz de tu silencio.

Ahora que el insomnio de mis noches

no se escribe con las letras de tu nombre.


Ahora que mi tiempo pronostica despedidas,

despedidas que mejorarán hacia la tarde.


Pienso en ti

ahora que mis labios

se liberan de la cárcel de tus besos,

ahora que tu olvido

se me mide

en millone$ de recuerdos,

k i l ó m e t r o s de recuerdos,

TONELADAS de recuerdos.


Ahora que mis ojos

no reflejan tus pupilas

y el olor de tus latidos

no perfuman mis “te quiero”.


Pienso en ti

ahora que tu adiós

me dio la Vida.








EN UN FRASCO DE CRISTAL


DONDE fueron los pétalos en flor

que al bosque de hermosura perfumaban,

aquellos que de Amor se deshojaban

pidiéndole respuestas al Amor.


Donde fueron las bolas de alcanfor

que del bosque el aroma conservaban,

aquellas que del sueño despertaban

oyéndole cantar al ruiseñor.


Aquellas que acabaron tropezando

con los pies de un Amor que ya sin ganas

le puso a nuestros besos un bozal.


Aquellas que acabaron decorando

la mesa de algún cuarto sin ventanas

metidas en un frasco de cristal.

















MATAR A CUPIDO


¿ES cierto que ha venido

promiscuo de intenciones el Amor,

pidiendo por favor

que maten a Cupido?

- ¡Cogerlo! cuando esté desprevenido,

que pruebe de su propia medicina,

matar al que asesina

rompiendo corazones.

Caínes de Cupido las traiciones

del odio y la rutina.




























LA HISTORIA NO TE OLVIDA COMPAÑERO


EN este invierno frío y duradero

de gripes y catarros mal curados,

de sueños imperfectos de pasados,

de besos que no riman tus “te quiero”.



En este invierno tan de invernadero

ausente de Nerudas y Machados,

de todos son las voces que han gritado:

“¡la Historia no te olvida compañero!”.



Enfermas ilusiones concebidas

a golpes que oxidados dictadores

nos dieron de un futuro en subjuntivo.



El tiempo cicatriza las heridas,

la Vida memoriza sus errores

y Salvador Allende sigue vivo.














DONDE ESTÁN LOS POETAS


AHORA que el Amor es transparente

y el miedo se refleja en los espejos,

ahora que se cobran los consejos

y el odio es el más fiel de mis clientes.



Ahora que olvidamos los errores

y el sueño nos despierta pesadillas

ahora que la vida se maquilla

y huelen a sudor todas las flores.


Por qué se han escondido los poetas

ahora que el Amor más necesita

de versos que se inventen los “te quiero”.


El hombre siempre ha sido marioneta

del beso que de Amor la princesita

al príncipe convierte en prisionero.
















VIVIENDO COMO VIVO


VIVIENDO como vivo en este gueto

de artistas y poetas de salón

igual le meto mano a una canción

que corto las orejas de un soneto.


Bebiendo como bebo del delito

de no seguir patrón, normas ni leyes,

igual pierdo la grande con tres reyes

que gano veinte a pares con dos pitos.


Invéntense ridículas razones

para esta despedida tan urgente;

a veces la ilusión no es suficiente

para que coman tantos corazones.


Yo solo quise ser por un momento

“Quijote” de los mundos que me invento.

















A JOSÉ TOMÁS


EN deuda están contigo los poetas,

las musas, el silencio, los cobardes,

la Muerte a la que citas cada tarde

poniendo el corazón en la muleta.


En deuda están contigo “los del Siete”,

la mano izquierda, el temple, los puristas,

tu triunfo es el saber que eres artista

pues has resucitado a Manolete.


Te fuiste deshojando calabazas

de ausencias que prendidas de alfileres

volvieron a inventar la Primavera.


Esconde tanta magia tu chistera

que Dios deja pendientes sus quehaceres

por verte torear en cada plaza.

La realidad y la utopía.AMADO STORNI

LA REALIDAD Y LA UTOPIA

SALIÓ corriendo la Utopía huyendo de la Realidad. Sus pasos parecían firmes y seguros pero su huída era una huída desesperada y sin control. A cada paso que daba la Utopía la Realidad daba dos más.
En su afán de no ser alcanzada la Utopía buscó ayuda. Fue así como se encontró con un banquero pero éste, preocupado por la bolsa y las divisas, interesado de interés y capital, ni siquiera la escuchó.
En su atropellado caminar la Utopía se encontró con un clérigo que al principio puso interés en escucharla. Parecían hablar el mismo idioma aunque a veces no se entendían. Y es que la vida espiritual de la que hablaba el sacerdote no era la misma que la de la Utopía. Su vida era una vida que después de la vida se construía con los cimientos de una fe en la que ni el mismo clérigo creía.
La Utopía siguió huyendo y fue entonces cuando se encontró con un político al que la Utopía reconoció enseguida. Ambos, en un tiempo pasado no muy lejano, habían caminado juntos y cogidos de la mano. Pero terminada la campaña electoral y cuando aquél consiguió el status que buscaba, la Utopía volvió a quedarse sola. Y el político, creíble y diplomático, le dio la espalda.
La Utopía también se encontró con un hombre. Un hombre que fue adolescente. Un adolescente que fue niño. Y ese hombre al que la Utopía ilusionó de niño y también de adolescente, ni siquiera la saludó porque no la conocía.
Al tiempo de ser alcanzada por la Realidad la Utopía se encontró con un poeta, atropellado de versos e indómito de sueños incurables. El poeta parecía distante, pero cuando la Utopía se detuvo a hablar con él éste la escuchó. Ambos se entendieron y se saludaron porque ambos se reconocían. Y vio la Utopía que con el poeta se sentía segura. Al oir llegar a la Realidad la Utopía se escondió. La Realidad se detuvo ante el poeta y le preguntó si había visto pasar a la Utopía. Pero ni el poeta entendía a la Realidad ni la Realidad se entendía con el poeta porque a lo que la Realidad llamaba Utopía era la realidad del poeta. Y cansada de ese mal entendimiento la Realidad se tuvo que marchar. Fue entonces cuando la Utopía se metió en el cuerpo del poeta porque sintió que ese era su verdadero hogar.
Es por eso que los poetas saben tanto de sueños y los sueños se llevan tan bien con los poetas.


AMADO STORNI

3.10.2009

Els silencis de Maria- Invitación

VIII Encuentro Nacional de Escritores y Poetas de ANUESCA

VIII Encuentro Nacional de Escritores y Poetas a favor de A.C.A.


ANUESCA, Asociación de Nuevos Escritores de El Campello, y la Universidad de Alicante les invitan a participar en el Octavo Encuentro Nacional de Escritores y Poetas a favor de A.C.A, Asociación Campello . Discapacitados Físicos, que tendrá lugar en la Casa de Cultura de El Campello, Alicante, el 28 de Noviembre de 2009, a las 19 horas.
Si desea participar, y reside en España, mande dos documentos word adjuntos:
1. El primero: con un poema de 14 a 25 versos firmado con seudónimo. Este primer adjunto llevará el nombre del poema seguido del número 1. Por ejemplo: El mar.1.doc.
2. El segundo adjunto: con plica su email, teléfono fijo, un cv de 5 líneas. Este segundo adjunto llevará también el título del poema seguido del número2. Por ejemplo El mar.2.doc
Los documentos serán enviados a: encuentroanuesca@gmail.com. Los poetas que no cumplan con estos requisitos serán descalificados. No se mantendrá correspondencia con los participantes.

Se aceptarán participaciones del 15 de Marzo al 15 de septiembre de 2009, fecha a partir de la cual se entregarán los documentos al comité de selección formado por personas relacionadas con el mundo de las letras. Los miembros de este comité no pertenecerán a ANUESCA.
Los poetas seleccionados serán avisados a partir del 30de Octubre de 2009 y deberán confirmar su participación en el acto.
Recordamos que ANUESCA, asociación sin ánimo de lucro, no se puede hacer cargo de gastos de viaje y alojamiento de los poetas.
Atentamente
La directiva de ANUESCA
PD: La recepción de los poemas se hará únicamente por email

3.09.2009

Memoria


MEMORIA

Lo memoria se hunde en el velo del día roto,
en la hoja caduca que fenece en el olvidadizo jardín,
en el insomnio frenético del arco iris quebrantado
en el anochecer inculto del triste danzarín.

El murmullo y la cantinela de una estación desatendida
se apagan en la noche de su sempiterno trajín
que no quiere agonizar en el fondo de una remembranza
o en oscuro, añejo y polvoriento cajetín.

El recuerdo de la gloria pasada, del pacto perdido
escuchando en las acequias el lloro de un violín,
dilata los sueños, la memoria, las palabras del olvido,
acariciando unas medias o unas enaguas de satín.

Sobre las alas de un cuervo tuerto, tránsfuga la ilusión
y sobre un pensamiento analógico, toma el vuelo el ínterin
que no recuerda nada de su vida, de sus hijos, ni de san Quintín.
No hay recuerdos buenos ni malos, solo por las dos partes: tensión

No hay memoria, se nos hace creer que nacimos ayer,
que no tenemos raíces... familia, que no existe el deber.
¿Y estos ejércitos de miradas sin ojos, de manos sin Chopín
porqué no gritan que son las sufridas sombras del festín?


La olla que no se destapa acaba explosionando con talante ruin
y reventando el pasado resguardado a la sombra de la ignorancia,
salpica las murallas mustias del extinguido extravío del fin
con una melaza glauca e infecunda de fusionada amnesia.

Carles Cortés: Els silencis de Maria


ANUESCA tiene el placer de invitar a todos los vecinos de El Campello, el 27 de Abril, a la presentación del libro de Carles Cortés: Els silencis de Maria, en la biblioteca de El Campello.


Carles Cortés (Alcoi, 13.02.1968), doctor en Filología Catalana, es profesor titular de literatura catalana contemporánea en la Universidad de Alicante y miembro del Grupo de Investigación de la Literatura Contemporánea. También es miembro de la AIILC (Asociación Internacional de Lengua y Literatura Catalanas), de la AELC (Asociación de Escritores en Lengua Catalana), del CILEC (Centro de Investigación de la Literatura Europea Concentracionaria de Sabadell) y de TRAVERSES ( Equipo Internacional de Investigación sobre las Interferencias de Códigos (TRAVERSES) de la Universidad París VIII-Saint Denis).

Como docente e investigador, ha centrado su atención en la narrativa de escritores del siglo XX. Ha publicado los estudios Els personatges i el medi en la narrativa de Mercè Rodoreda (1996) y Començar a escriure: la construcció dels primers relats de Mercè Rodoreda (1932-1938) (2002), entre otros. También ha sido editor de las antologías Contes d’Isabel-Clara Simó (Columna, 1999), Contes personals de M. Mercè Roca (Columna, 2001), Llengües mortes. Antologia de contes de Carme Riera (Destino, 2003), L’illa i la dona. Trenta-cinc anys de contes de M. Antònia Oliver (Ed. 62, 2003) i Jubileu, de Víctor Català (Ed. Arola, 2000). También ha acabado la biografía sobre el pintor AntoniMiró, Vull ser pintor (Ed. 3i4, 2005).

Como escritor, inició su trayectoria literaria con la publicación de varios relatos breves. Su primera novela es Veu de dona (Columna, 2001), con la que ganó el premio 25 de abril de la vila de Benissa (2000). Tres años más tarde ha publicado Marta dibuixa ponts (Brosquil, 2003), con la que obtuvo el premio Ciudad de Sagunto 2003. Tras editarse las terceras ediciones de estas dos novelas, en español se publicó la traducción de la primera, bajo el título Los sueños de Eva (Brosquil, 2005), una obra que en el año 2005 ha sido llevada a la escena en catalán por el grupo de teatro Saineters.

Es socio de la Associació d'Escriptors en Llengua Catalana.


Página elaborada por Carme Ros para la AELC.

3.07.2009

LA MANOS DE UNA MUJER . V. Corcoba

LA MANOS DE UNA MUJER
“Con motivo del día internacional de la mujer”

El verso llegó de manos de la mujer
al corazón de la vida.
Se creció el silencio de poesía
y las soledades decrecieron.

Por una mujer despertó el amor
y se adormeció el hombre en sus brazos.

Hay escenarios que son el rayo,
y escenas que son el cristal inmaculado.
Cuando el hombre ama saltan chispas.
Cuando la mujer se siente amada,
el amor traspasa el iris del alma
y enciende los ojos del amado.

Por ello, si al mundo le falta ternura,
si todo es distancia y distante,
la rosa es siempre rosa y hace jardín,
tiene nombre de mujer y hace humanidad.

Humanidad que nace en cada mujer madre.
La más bella palabra y el más bello verso: madre mía.

Si a la luz de una sociedad de hombres para mujeres,
y de mujeres para hombres, el ser humano se humaniza;
a la sombra una mujer es todo, el hombre nada.

Una sonrisa de mujer nos reconoce a todos como poetas,
injertando corazón donde no se tiene corazón,
porque la vida es querer y el querer de una mujer
es tan grande, que marca siempre a un hombre.

Una mujer y sus manos pueden cambiar el mundo,
-lo advierto-,
y el hombre dejar de ser un lobo para el hombre.


Víctor Corcoba Herrero

3.04.2009