9.05.2009

Algunos poemas en Francés




LUNE DE MENTHE
Lune de menthe
perdue dans un océan déteint
lune de menthe,
qui a mal au cœur à cause des turbulences de la vie.
Lune d'aguamiel,
somnolente et inquiète,
lune d'aguamiel
trompée par les hommes.
Lune écarlate
de furie et de passion,
lune pourpre, tu te noies
dans le passé et le futur.





Mots qui volent
Mains noires, blanches et jaunes

qui s´unissent et constellent les sillons

d´amour et d´amitié,

de semences du futur et de PAIX.



Regards étincelants d´espoir

qui fertilisent la terre généreuse

de certitude, de fraternité, de promesse

de roses et d´orchidées.


Enfants nés de l´arc-en-ciel et de la rosée

qui jouent et rient dans la tour de Babel

en chantant des chansons de toutes les couleurs,

bercés par de fraternelles espérances...


Une colombe vole sur leur tête innocente

et inonde leurs lèvres
de la candeur du miel doré

que le soleil a réchauffé.


Une douce pluie d´amour

abreuve les semences de l'harmonie

et la culture de la pluralité et de la bonté

éclot à travers les mots de l´innocence.


Des mots qui volent plus haut que les oiseaux

pour que le printemps et la liberté

germent dans un monde sans frontières,

sans armes, sans baïonnettes.


Des mots que j´arrose et je partage

avec mes frères et sœurs de tous les pays

pour tracer, le chemin de l´union,

le chemin de l´alliance, le chemin de la paix.



Les mots s´éveillent, les mots ont des ailes

et voyagent sur des nuages de coton.

Enfant de la prairie, enfant de la ville, enfant du désert,

attrape-les, aime-les, partage-les.


PASSÉ
Rideau de fumée opaque,
drap terne de l'insomnie,
eau gris- solidifié,
air compact et sombre,
couvrent la strie fragile du passé.
Le souvenir triste lutte
contre les marées de terre mesquine
qui veulent le noyer sous le poids de l'oubli,
la croûte de l'indifférence flétrie
et l'escarre blanchâtre de la sénilité.
La plainte lugubre du passé
se dissipe dans une boue noircie
qui absorbe la légère réminiscence
du raisonnement fragile et chancelant



MIROIR

Je traversai le miroir liquide de la chambre
et je découvris une plaine claire et éthérée
où les secondes étaient des heures,
où les heures se transformaient en jours.
Le calme opaque du temps et de la matière
se soudaient dans une moelleuse liquéfaction laiteuse.
Les éléments ne possédaient plus de signifiants ni de significations
et ils étaient entrelacés dans des tapisseries prodigieuses et surprenantes.
Ils firent disparaître les espaces et les instants
pour laisser germer l'essence de l'harmonie constante.
LES MINUTES

Les minutes s'écoulent
et tombent dans le vide de l'attente,
entraînant avec elles l'angoisse,
la solitude, la peur et le désespoir.
Les minutes incandescentes
se volatilisent derrière la fumée triste
du bûcher sombre
où nous brûlons notre désir ardent,
notre fadeur, nos désirs.
L'attente perverse corrode le temps,
creuse l'espace et la matière.
Le temps mutilé soupire
et gémit au rythme de la mort.




Écume de mer
Je suis écume de mer,
goutte de pluie céleste,
souffle de vent chaud,
pétale de fleur nouveau-né,
quand tes yeux éthérés
parcourent mon corps.

Je suis écume de mer,
goutte de pluie céleste,
or du sable brûlant,
essence de la nature,
quand tes lèvres charnues
parcourent mes joues brûlantes.


SOUVENIRS DE PRINTEMPS
Les arômes et les nuances ont perturbé
nos sentiments printaniers.
De notre amour je conserve
le soleil brûlant de tes yeux.
De tes chauds baisers
filtraient des gouttes de pluie
et de légères brises.
De tes mains blanches
naquirent les vagues
et l ´écume nébuleuse.
De ton être inquiet
je conserve la nostalgie de tes caresses veloutées
Harmonie Botella


y mi último libro :
Cunto absurdo a la luz de la luna
http://www.circuloindependiente.net/autores01_Harmonie%20Botella01.htm

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